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Manitou: Matangi, la Paria

John Lash

Traduction de Dominique Guillet

15 février 2010, croissant de coucher de soleil au-dessus de Cetus, le Démon Ahrimanien - 15 mars 2010, nouvelle lune non observable à 354° ECL, dans l’urne sacrée du Manitou.

En suivant le transit défini par le croissant de coucher de soleil dans le Chèvre-Poisson, indiquant Kali Ma, deux possibilités se présentent. Le transit suivant sera sous Matangi, une Mahavidya, ou sous Nairatmya, une Dakini de Ciel de Diamant, en fonction du repérage du croissant de lune dans la Constellation du Manitou (Aquarius) ou celle des Poissons, respectivement.

Pour février 2010, l’observation des conditions spécifiques du premier repérage suggéra que le fin croissant se déplacerait rapidement au travers des étoiles sombres marquant la tête et les épaules du Manitou (conversion d’Aquarius, le Verseau). Il faut 40 heures pour que la première tranche de la lune devienne visible, presque deux jours après le moment exact de la nouvelle lune. Mais durant le troisième jour, la lune croissante passe dans la constellation suivante, les Poissons ou Baleines.

Observation en Andalousie: A la mi-mars, le temps était extrêmement tempétueux ici dans le sud de l’Espagne, avec des pluies torrentielles équivalentes, en trois semaines, à la pluviométrie annuelle. Le ciel était tumultueux durant la plupart des soirées, rendant impossible l’observation du fin croissant initial glissant au travers des étoiles du Manitou. Lorsque je pus observer pour la première fois la lune, elle s’était déjà déplacé dans la Constellation des Poissons. Selon la règle stricte de l’observation, cela mettrait ce cycle sous la direction de la Dakini de Ciel de Diamant, Nairatmya, également appelée la Deva du Cygne.

Certaines instructions sur l’amour et la puissance de l’attrait, transmises durant la période sombre de la lune, suggérèrent que Nairatmya puisse être en charge, mais il s’ensuivit alors un silence saisissant. Cette brève flambée de conversation crépusculaire cessa abruptement et je me demandai ce qu’il y avait en réserve... Et puis, durant le sixième jour du cycle, je vis le croissant positionné à environ 45 ° au-delà de l’horizon occidental. C’était presque une demi-lune, trop tard selon les standards ordinaires pour appeler la devata en charge du cycle. Mais quelque chose dans sa position me fit reconsidérer ma première impression que Nairatmya était en charge.

Je fus étonné par un détail particulier... (lien à venir vers un second essai sur Matangi, indiquant son rôle en tant que devata du Nexus des Shaktis qui a pour mission particulière de dévoiler et d’anéantir le Démiurge ou le Manipulateur Satanique).




Sort Haïtien

Matangi est la reine du vaudou du Nexus des Shaktis. Son nom Haïtien est Erzulie Dantor, une figure plus ou moins associée avec les “vierges noires” de la tradition pré-Chrétienne. Elle est la protectrice des femmes, spécialement les mulâtres, et la vengeresse de celles qui ont été violées et exclues, trompées et abusées. Un des personnages féminins les plus puissants connectés avec les loas, les pouvoirs daimoniques qui possèdent les corps humains tel un cavalier sis sur un cheval. Elle est également réputée comme sorcière patronnesse de la Nouvelle Orléans.

Dans la tradition du vaudou, Erzulie Dantor possède d’intenses qualités érotiques qui ne font pas défaut à Matangi, bien que cette Mahavidya ne puisse pas du tout être considérée comme une “déesse de fertilité”. Ainsi que je l’ai déjà souligné,lorsque j’ai introduit les dix Mahavidyas, ce sont des divinités féminines qui sont spécialement réputées pour leur absence de qualités douces et maternantes. Elles rejettent la procréation et peuvent même infliger la stérilité.

Imaginativement, Matangi serait la projection de cette force, dans la nature humaine, capable de regarder dans le puits noir de l’horreur humaine et de chasser les tromperies qui en émergent telle de la fumée suffocante. La plupart des gens considèrent le vaudou et les zombies comme des thèmes de films d’horreur, inventés pour effrayer, mais la couverture médiatique de 9/11 fut, en elle-même, un véritable film d’horreur. Les événements de cette journée furent assurément inventés pour terroriser la population. Quelqu’un a décrit, avec éloquence, la couverture médiatique de 9/11 comme un “snuff film” présenté à une très large audience.

Le kitch cinématographique qui entoure le vaudou confère à la magie une mauvaise presse mais s’il existe une contre-magie authentique au mal qui a généré 9/11, c’est maintenant le moment de la reconnaître. Dans son ouvrage magnifique, “The Serpent and the Rainbow”, Wade Davis montre que le vaudou était la défense magique levée par les Indigènes Haïtiens (descendus des tribus Africaines) à l’encontre des prédateurs coloniaux Français. Les manifestations de sadisme religieusement adombré, presque languissant, dans la Haïti coloniale, appartiennent à la panoplie des horreurs les plus ignominieuses qui aient jamais été perpétrées sur cette planète, assurément dans la liste des 10 premières avec 9/11.

De même que la vaudou était dirigé à l’encontre des prédateurs des natifs Haïtiens, on pourrait dire que la magie surnaturelle de Kali est maintenant dirigée à l’encontre de l’élite fasciste globaliste. C’est la puissance de venger ceux qui ont été abusés, pollués par les potions toxiques des prédateurs, exclus et rejetés, mis au rebut. Kali elle-même est l’exterminatrice des clonés du comportement, les populations Archontifiées vivant dans la terreur de ceux qui règnent sur eux par l’entremise de la collusion victime/perpétrateur, la règle de la tromperie. Mais Matangi est spécifiquement la terminatrice de l’arnaque et l’exterminatrice des arnaqueurs, incluant ceux qui sont complices de la perpétration du mal social et qui dépassent en nombre, de loin, les stratèges, les cerveaux, les initiateurs de ce mal social. Par exemple, les prostitués des medias, les porte-paroles et les acolytes qui ont propagé, ad nauseam, la “couverture” de 9/11. Ceux qui encore aujourd’hui s’exclament sur les chaînes publiques “mais pourquoi le gouvernement nous mentirait?” alors qu’ils connaissent pertinemment la vérité.

Toute la “puissance noire” du vaudou accumulée à Haïti, pendant des siècles, telle une toxine zombie, fut symboliquement libérée avec le tremblement de terre de janvier 2010. Et pas simplement symboliquement. Le miasme létal de la puissance du vaudou est maintenant dans l’air, porté par les vents, faisant le tour du globe terrestre, infiltrant la psyché humaine. Depuis janvier 2010, la magie du vaudou Haïtien jaillit en une effusion “atmopsychique” tout autour de la planète. Faites en comme bon vous semble. Et dansez avec, si vous en avez le coeur.

Le miroir du bien

“Plus je séjournais à Haïti et plus j’apprenais de la société vaudou, plus je fus impressionné par sa cohésion interne. La sorcellerie était assurément une force puissante à prendre en considération mais, dans une grande mesure, elle avait été institutionnalisée comme un élément critique de la vision du monde. Demander pourquoi il existe de la sorcellerie à Haïti, c’est demander pourquoi il existe du mal dans le monde et la réponse, si tant est qu’il y en ait une, est la même réponse fournie par toutes les grandes religions: le mal est le miroir du bien, le complément nécessaire qui couronne la totalité de la création. Les Haïtiens sont, tout autant que d’autres, conscient, de cet équilibre sacré”. (gras ajouté).

Je n’avais pas réellement l’intention de relire le chef d’oeuvre de Wade Davis durant le cycle de Matangi mais je l’ai relu. Page après page, je fus témoin de la beauté sauvage de cette terre oubliée et je fus frappé par la citation ci-dessus. Je découvre, dans cette citation, une intuition absolument cruciale concernant le problème de la prédation intra-spécifique; par contre, je ne suis pas du tout d’accord avec le commentaire concernant la réponse “fournie par toutes les grandes religions”. J’ai étudié toutes les religions du monde, incluant le Bouddhisme qui, au sens strict, n’est pas religieux de la même manière que le sont le Christianisme, l’Islam et le Judaïsme: à savoir, il est (au mieux) non-théiste. La réponse à ce qu’est le mal est précisément ce que ces religions ne fournissent pas. Et le Bouddhisme est strictement évasif quant à la problématique du mal.

Les Gnostiques (“ceux qui connaissent les matières divines”) furent condamnés par les idéologies Chrétiens, et systématiquement éradiqués et assassinés, lorsque la foi rédemptionniste fusionna avec l’impérialisme Romain, précisément parce que les intellectuels illuminés des Mystères, telle qu’Hypatia, affirmaient savoir ce que le mal est réellement et détecter comment il fonctionne: non pas comme une force autonome dans l’entièreté du cosmos,
mais au sein du mental humain, au travers de l'inclination du mental à se fourvoyer lui-même. J’ai souvent réaffirmé leur diagnostic élégant, sur ce site et dans mon ouvrage “Pas en son Image”. Pour ce que je sache, il n’existe pas de meilleure conception quant à la nature du mal tel qu’il se manifeste dans l’attitude et le comportement humains.

J’ai écrit dans la préface de mon ouvrage:

“Même en tant qu’enfant, il me semblait que certaines formes de comportement ne sont pas compatibles avec l’humanité authentique. Cela peut ne pas paraître une vision radicale puisque la plupart des lecteurs seraient d’accord pour qualifier certains actes de répugnants et indignes de l’humanité. Mais, très tôt dans ma vie, je me sentais dans un terrible pétrin parce que j’étais dégoûté par certaines attitudes et actions qui étaient normalement considérées comme admirables - en particulier la bondieuserie religieuse et la rectitude morale. Ce que tout le monde considérait comme le meilleur dans la nature humaine, je l’estimais totalement déplorable.”

Les grandes religions sont complices dans le problème du mal et en justifient, glorieusement et trompeusement, les oeuvres. Le rédemptionnisme Judéo-Chrétien rédige un chèque en blanc d’apologie du mal. Dans ce système de croyance sadique, tout est acceptable dans la mesure où cela révèle la volonté de Dieu. Un groupe appelé “Beit Shalom Ministries” a présenté une collection de témoignages directs sur la couverture de 9/11. Le documentaire en douze parties “The birth of Treason” est une bonne présentation de témoignages de personnes connues. Et puis dans le clip 10, les producteurs interviennent en citant Isaïe avec de pieuses tonalités. Ils débitent des prophéties bibliques, clamant que “Dieu fut le témoin de 9/11 et qu’il permit que cela arrivât”. Cela fait partie du plan du Créateur d’amener la damnation sur ceux qui LE rejettent. C’est une étape sur le chemin du jugement de l’apostasie.

(Un jour, lorsque j’aurai l’occasion de présenter des enseignements oraux sur ce site, je vais analyser le phénomène étrange par lequel une partie du meilleur travail de dévoilement du Nouvel Ordre Mondial émane de Chrétiens fondamentalistes, et de leurs cohortes Judaïques, les croyants dans la vérité prophétique et le message exclusif de la Bible. Et après tout, ce n’est peut-être pas aussi étrange que cela paraisse: les fanatiques du contrôle du Nouvel Ordre Mondial
utilisent le même script que ceux qui les dénoncent, l’histoire de rédemption des Ancien et Nouveau Testaments qui s’apothéose dans le triomphe messianique: cela fait donc du sens que les croyants intégristes suivent les stratagèmes du NOM de très près. La différence étant que les maquignons de la Bible s’accrochent à leur propre version du scénario de fin de jeu, préfiguré dans l’effondrement du jugement dernier de l’Apocalypse. Quant aux cerveaux globalistes, ils ont sournoisement recours à ce scénario pour manipuler psychologiquement les masses, sans même se donner la peine de soutenir sincèrement la croyance dans la puissance du jugement dernier. Les deux factions principales de la domination globaliste, les Franc-Maçons et les Jésuites, sont violemment divisés quant à la manière dont ce scénario va réellement se jouer...).

Les fois Abrahamiques n’ont rien à nous dire au sujet du mal à part le fait que
cela fait partie du plan de Dieu, qu’il faille l'accepter humblement comme une manière de mettre à l’épreuve l’humanité. Cependant, les Gnostiques refusèrent que le mal et le bien puissent procéder de la même source divine. Il n’existe pas de divinité extérieure qui nous mette à l’épreuve; par contre, ce sont les facultés de notre propre mental qui nous challengent à faire preuve de discernement pur. Nous nous condamnons nous-mêmes au mal lorsque nous n’arrivons pas à percevoir comment l’erreur opère en notre mental. L’erreur qui se développe au-delà de la correction se métamorphose en mal. Cela donne un avantage à la force paranoïaque oeuvrant à l’encontre de la complétude symbiotique de la vie, une perversion psychopathe qui aliène les êtres humains de la bonté innée de la nature humaine. Le mal dépend de la tromperie (le Grec apate dans les écrits Gnostiques) mais, selon les mêmes termes, le dévoilement de la tromperie est LA précondition pour vaincre le mal.

Nous pouvons imaginer la Mahavidya Matangi comme une incarnation divine de la faculté humaine de détecter et de chasser la tromperie, la dissimulation. Matangi représente un des attributs les plus puissants et les plus exceptionnels de l’espèce humaine.

En tant qu’animal doué d’imagination, dans une mesure qui dépasse toute autre créature terrestre, l’être humain doit être capable de discerner la tromperie, l’inclination destructrice de la puissance de l’imagination, afin d’assumer la pleine responsabilité de l’usage correct de ce don sublime. Matangi incarne cette capacité de discerner les opérations de la tromperie et en tant que telle, elle pourrait être à juste titre “vénérée” - un terme que je rejette normalement - parce que cette capacité est une dotation salvatrice et divine avec tout autant de valeur que ce qu’un dieu ou une déesse puisse offrir, tout autant magique et puissante que n’importe quel dieu et n’importe quelle déesse puisse être. Cette faculté de l’humanité est digne du plus haut respect, et même digne de révérence.

Mais alors la question suivante se pose: Comment reconnaître et intégrer cette faculté afin qu’elle puisse être appliquée pour vaincre le mal? Cette question me ramène au commentaire de Davis que je vais réduire à une expression incisive:
le mal est le miroir du bien. Cette proposition, dans sa clarté succincte, évoque une instruction de Dakini. Mais que pouvons-nous faire de l’instruction?

Imaginez que vous soyez une personne de bonne nature, quelqu’un qui n’a aucun désir de nuire à autrui ou de fourvoyer autrui, et que vous teniez face à une autre personne de bonne nature, ayant les mêmes dispositions. Nous avons donc deux êtres humains, qui sont de bonne nature, face à face. Et bien, si vous réfléchissez, vous serez sans doute d’accord avec mon observation selon laquelle lorsque je vois une personne de bonne nature, je vois la bonté en cette personne, de cette personne, en soi, avec son mérite propre:
je ne perçois pas un reflet de ma propre bonté chez l’autre.

Maintenant, en assumant que je sois également une personne de bonne nature, je vis ma bonté d’une manière unique, dans un style moral particulier, pourrait-on dire, comme tout individu le fait. Mon sens de bonté innée résonne avec la bonté de quelqu’un d’autre qui se tient devant moi mais je ne vois pas le reflet de ma personnification particulière de la bonté chez une autre bonne personne. Non, je perçois la bonté de
cette personne intrinsèquement, et d’une manière distincte et remarquable. Il existe tellement de facettes différentes de la bonté humaine, tellement d’expressions de la bienveillance naturelle de l’humanité, résumées par le sage Païen Marcus Aurelius: “La Nature a créé des êtres rationnels pour leur propre bénéfice mutuel, chacun pour aider ses compagnons en fonction de ce qu’ils sont, et en aucune manière pour leur nuire”.

Mais si je ne trouve pas le reflet de ma propre bonté chez une autre personne, où puis-je le trouver? Selon Wade Davis, qui se fonde sur son exploration profonde du vaudou Haïtien, je peux le trouver dans le miroir du mal. Notez-bien: si je perçois ma “contrepartie maléfique” dans le miroir, ce n’est pas quelque mal en moi-même que je vois, mais la bonté en moi
capable de détecter cette contrepartie maléfique. Le terme opérationnel est détecter.

En détectant la présence du mal chez un autre être humain, je ne m’identifie pas moi-même avec le mal mais je possède le potentiel de déviance qui pourrait me rendre ainsi. Le mal en miroir n’est pas le complément de la bonté dans le sens que l’on a besoin de l’autre pour exister; l’intégrité morale unique de chaque individu a besoin du miroir du mal pour se percevoir. Le miroir du mal est une surface qui reflète l’image de notre propre bonté intrinsèque, qui ne peut pas être reflétée par quiconque d’autre parce que c’est une faculté morale unique à l’intégrité de chaque individu.

C’est ainsi que j’interprète cette proposition éloquente.

Le regard qui tue

Ainsi, en regardant dans le mal de 9/11 comme dans un miroir, l’occasion se présente pour chaque personne de percevoir sa bonté innée. Et quelle opportunité. Mais si l’on n’ose pas regarder carrément dans le mal en miroir, le reflet ne sera pas perçu. Je suis convaincu que le plus grand obstacle au mouvement de vérité de 9/11 est tout simplement que tant de gens ne peuvent pas se résoudre à considérer que quelqu’un puisse être maléfique au point de tuer des milliers de personnes en pleine vue et de mentir et d’utiliser ce mensonge, d’une manière flagrante, pour terroriser et contrôler les témoins de cette horreur commise et de procéder à commettre encore plus d’horreurs. Sûrement, aucun être humain ne peut être aussi maléfique. Et bien, peut-être que si: on peut, en effet, considérer que ceux qui conçoivent et commettent de telles horreurs ont abandonné leur humanité intrinsèque. Ils n’agissent plus comme des êtres humains, comme des créatures ressentant de l’empathie pour autrui et respectant la liberté d’autrui. Cependant, ce sont assurément des acteurs humains. Tels sont les prédateurs intra-spécifiques.

Matangi porte une machette, (un outil bien connu à Haïti où les esclaves l’utilisent pour couper les cannes à sucre) dégoulinant de sang. Imaginez que vous retourniez chez vous un jour, pressés de revoir votre famille, et que sur le pas de votre porte se tient quelqu’un tenant une machette dégoulinant de sang. Comme une scène tirée des films Halloween ou Friday the 13 th. Imaginez regarder dans les yeux d’une telle personne. Imaginez soutenir le regard d’une telle personne. Maintenant, imaginez que vous avez regardé dans les yeux d’une telle personne sur l’écran de télévision ou dans des journaux, des personnes bien connues qui sont en charge de diriger et de servir la société. Imaginez que vous vous teniez en présence physique d’une telle personne, soutenant son regard.

Je mets fortement en garde de ne pas attribuer une “arme létale” de pouvoir occulte ou magique à l’élite criminelle globaliste sans concéder que des êtres humains, honnêtes, bien intentionnés, et de bonne nature, puissent brandir le contre-pouvoir occulte d’opposer et de vaincre le jeu maléfique de cette élite globaliste.


Les prédateurs intra-spécifiques, qui ont conçu et qui ont commis les attaques de 9/11, et sont en train de faire encore pire alors que j’écris ces mots, et de programmer encore pire, appartiennent à cette classe de sociopathes et de psychopathes connus sous le nom de tueurs en série. Il est extrêmement rare de prendre sur le fait un tueur en série commettant l'un de ses meurtres. Ces prédateurs sont furtifs et insaisissables. Ils adorent les longs exercices complexes de complot et de duperie. Afin de capturer de tels tueurs, les détectives doivent appréhender leurs structures mentales et retracer leurs calculs de démence meurtrière, une étape tortueuse à la fois. Les tueurs en série adorent jouer à la fois avec leurs victimes et ceux qui les traquent, ils prennent un plaisir réel à tuer, ils se vantent de leurs réussites et travestissent leurs méfaits en codes élaborés, en double langage et en fourberie arrogante. Il en est exactement de même pour les maîtres-cerveaux globalistes, point par point. Ils ne sont nullement différents des tueurs en série. Un commentateur avisé de la stratégie globaliste, G. Edward Griffin (The Creature from Jekyll Island) qualifie les perpétrateurs de meurtres et de chaos, la “classe des prédateurs”. Il dit que ce sont des criminels meurtriers, des fanatiques du pouvoir qui jouissent éperdument de ce qu’ils font, qui seraient en prison s’ils ne siégeaient pas au gouvernement ou “nommés” pour conseiller ceux qui gouvernent et qui appliquent leurs politiques au travers de la chaîne d’autorité régulée. Voilà une perception de quelqu’un qui s’est réellement plongé dans les profondeurs du miroir du mal.

Matangi est l’une des Mahavidyas réputées conférer le pouvoir de tuer d’un seul regard, un phénomène bizarrement mal interprété dans la tradition populaire sous le terme de “mauvais oeil”. Mais se pourrait-il qu’il existe un oeil contre le mal? Se pourrait-il qu’il existe un regard tueur pour abattre les prédateurs intra-spécifiques? S’il existe une sorte de magie maléfique dominant la planète, ainsi que la perception grandissante autour de 9/11 semble l’indiquer,
où est la contre-magie?

Je mets fortement en garde de ne pas attribuer une “arme létale” de pouvoir occulte ou magique à l’élite criminelle globaliste sans concéder que des êtres humains, honnêtes, bien intentionnés, et de bonne nature, puissent brandir le contre-pouvoir occulte d’opposer et de vaincre le jeu maléfique de cette élite globaliste.

Pour accéder au pouvoir du regard tueur, regardez attentivement, ouvertement et honnêtement dans les profondeurs du miroir du mal jusqu’à ce que vous y découvriez, reflétée, votre bonté innée.
C’est le miroir lui-même qui confère cette faculté de tuer. Il existe un “équilibre sacré”, ainsi que Wade Davis l’a souligné, dans la manière dont le mal contribue à la reconnaissance du bien: pour être précis, une auto-reconnaissance. Nous n’avons pas besoin du mal pour être de bonne nature en tant qu’êtres humains mais s’il est là, présenté à nous, reflété dans notre propre espèce, sa présence peut soutenir la reconnaissance de la bonté unique à chaque individu de la même espèce à haut risque. Cette reconnaissance est un engagement suprême et sacré qui ne peut pas être honoré, penserais-je, sans un référent divin ou suprahumain qui puisse compenser l’inflation psychologique daimonique qu’elle peut induire. Matangi constitue un tel référent. Elle serait la clause de sécurité surnaturelle qui permet au mental humain de voir comme le mal voit sans succomber à l’auto-fourvoiement.

Les dix huit clés de pouvoirs du Nexus des Shaktis sont des facultés humaines, des siddhis de puissance occulte, conférées par Gaïa dans la vie transpersonnelle de ceux qui appellent
son attention et qui soutiennent sa contemplation. Les devatas et les dakinis sont des focalisations conscientes de l’éveil de Gaïa, des points d’éclair de rêve lucide par lesquelles elle identifie et reconnaît des personnalités individuelles qui incarnent son rêve en l’intégrant continuellement. Ses co-témoins dans un jaillissement massif d’éveil planétaire.

Il n’existe pas de solution viable au problème du mal dans le comportement humain sans une connexion surnaturelle intime avec la mère animale planétaire.

John Lash. 15 mars 2010. Dernier jour du cycle de Matangi en Andalousie.

Traduction de Dominique Guillet.